Après-midi chaude

On arrive sur le côté d’une falaise, comme si la vie tenait à un seul fil. Comment quelqu’un pouvait penser un instant se tirer en bas, pour le plaisir de vouloir en mourir. Mais ce lieu était remplir d’histoire tragique, de mélodrame à n’en faire pleurer bien des animaux. Taha était coucher sur le bord d’un des falaises, la tête dans le vide. Elle n’avait pas le vertige mais regardait de haut ce que l’on pouvait voir plus bas. Rien ne semblait bouger, tout était tellement calme. L’adolescente releva lentement la tête et souffla de ses narines une petite roche se trouvant sur le sol. Elle finit par donner un coup de patte pour la faire tomber en bas de la falaise. Même petite, la roche se cassa alors en deux, ce qui prouva la force d’attraction entre la chute et le sol. Si Taha pouvait tomber de si haut, sans en faire le choix, mais par maladresse, ce serait presqu’un soulagement. Mais elle tenait trop à sa vie pour espérer faire un telle geste.

Cette après-midi, le silence avait envahi la scène. Le soleil était à son plus haut point, montrant qu’il était le début de l’après-midi. Même si Taha n’était pas à l’ombre, elle n’avait pas envie de bouger le corps, trop fatiguer de penser, de bouger. Elle laissa donc son corps surchauffer au soleil, comme si c’était habituel. Aujourd’hui, ça n’allait pas du tout!.

Taha ne semblait pas vraiment se concentrer sur ce qui se trouvait ici. Mais elle entendit quand même les pas d’un animal qui se dirigeait vers elle. Son cœur se mit à battre plus fort, car à son grand étonnement, elle ne reconnut pas l’odeur de l’inconnu. Dès que l’inconnu lui adressa la parole, Taha se leva rapidement. Elle commença par regarder la lionne au pelage blanc et noir, lui jetant un regard qui n’était pas amical. La lionne au teint beige ne fit aucun sourire, scrutant l’inconnue dans les yeux. Qui était-elle pour venir sur la terre des lions si elle n’était pas de son clan ?

Même les paroles de la lionne passa par-dessus la conscience de Taha. Même si au premier abord, la lionne semblait sympathique, les apparences pouvaient parfois tromper bien des lions. Et avec ce qui c’était passer dernièrement avec les exclus, il fallait resté sur ses gardes. Elle se mise à grogner, mais aucun son ne sortait de sa gorge, donc l’inconnu n’entendit rien. Mais elle se mise en position de défense, au cas ou les choses tournaient mal.

Les mots de la lionne blanche vint faire écho dans la tête de Taha. Ce n’était donc pas une exclu, car l’idée d’être nouvelle dans le coin prouvait à moitié que cette lionne venait d’une autre terre. Mais comment savoir si elle pouvait mentir ou non. Il fallait quand même rester vigilent. Taha avança de quelques pas, faisant extrêmement de bruit pour que la lionne blanche se retourne. La lionne beige lâcha son air agressif et réussit à afficher un regard un peu désolé. Elle fit un simple sourire en coin, incapable de faire mieux. Le traumatise des lions exclus lui avait fait un froid dans le dos. Jamais elle n’avait assisté à autant de violence…

Elle prit un grand respire puis pencha la tête pour saluer la nouvelle lionne, ne lâchant pas des yeux l’inconnue. Puis pour montré quelle n’était pas capable de parler, elle s’assit, fit le geste exact pour rugir sans qu’aucun son ne sorte de sa gueule. La lionne blanche pus voir l’intérieur de la gorge de la lionne, mais aussi ses belles canines blanches.

Taha regard la lionne au teint blanc puis ferma les yeux un moment en acquiesçant les paroles. C’était un peu dure de communiquer avec n’importe qui. C’est alors qu’une nouvelle lionne vint poser pied dans le canyon. Elle avait le poil gris, presque noir. Le premier réflexe de Taha fut de lever le nez pour humecter l’odeur de la nouvelle inconnue. Les deux lionnes semblaient se connaître, ce qui pouvait paraître assez étrange. Il semblait si différent, l’une noire et l’autre blanche. C’est alors que la deuxième inconnu lui adressa la parole. Ne pouvant répondre, Taha fit un signe de la tête puis se tourna vers la lionne blanche en remuant la tête de côté, montrant la lionne grise pour quelle lui explique la condition actuelle. Taha n’avait pas encore envie de montrer quelle ne pouvait parler, le poids de cette condition était déjà assez lourde à porter. Elle garda son sourire en coin, qui sonnait un peu faux. Elle était un peu énerver de toujours ne pas être heureuse. Pourquoi la vie était si compliquer. Taha devait se reprendre....

Taha regarda les deux lionnes. Peut-être avait-elle apprit à écrire mais la lionne beige n’avait aucune idée ce qu’était l’écriture. Quand elle devait dire son nom, elle contentait d’agiter la gueule pour se faire comprendre. Elle répéta « Ta-ta-ta-ta » à plusieurs reprise sans que le son sorte. Elle attendit de voir si les lionnes avaient bien deviné la première syllabe. Ensuite elle continua à remuer la gueule pour faire « Ha-ha-ha-ha »… Elle leva ensuite les pattes et les relia ensemble, comme pour faire un tout. Il est sur que cette technique n’était pas très facile, mais c’était la seul que Taha pouvait utiliser pour se faire comprendre. Elle reposa les pattes par terre regardant comment les deux lionnes réagissaient à son essaie. Peut-être ne comprendraient-ils pas ou peut-être qu’oui. Taha espérait fort, un peu trop! Son visage paru plein d'espoir mais aussi de tristesse.

Taha fit un signe d’approbation dès que Uruïa parla de relier les deux syllabes. La partie n’était pas gagner. Quand Longia dit le nom Haha, ça fit rire un peu Taha. Elle était sit près. Taha recommença alors à prononcé la première syllabes de sont son nom Ta-Ta-Ta-ta-ta… et fût alors déconcentré par la lionne blanche qui écrivait sur le sol. Elle lui montrait sûrement quelque chose d’étrange. Taha ouvrit la bouche puis fit une mou désespéré et questionnant. Mais qu’est-ce qu’est l’alphabet des lions. C’était étrange, seulement des lignes qui semblait seulement être aligner pour faire des symboles. Disons que les lions des autres endroits étaient parfois si étranges.

Taha fit alors encore son sourire en coin, puis montra un doigt de sa patte. Ta-ta-ta-Ta-Ta puis elle arrêta alors de gesticulés. Elle montra ensuite deux doigts de sa patte puis commença à gesticuler Ha-Ha-ha-ha. Puis elle rejoint ses deux pattes, comme elle l’avait fait précédemment. Ça paraissait ridicule, mais Taha avait quand même fait ses geste si souvent qu’elle en avait même perfectionner les gestes pour que les lions comprennent. Il ne restait plus qu’à attendre, son oreille attentive à la réponse des deux lionnes.

Taha fit alors un regard d’approbation à la trouvaille des deux sœurs. Elle avait toujours se sourire en coin, ce sourire qui tenait à son visage! La lionne commença à avancer vers les deux lionnes. Elle se rassit puis son oreille vint à remuer. Elle tourna alors la tête, pour voir quelle autre bête pouvait se trouver dans le coin. Non loin des trois lionne se trouvait un troupeau de gazelle. Taha fit un signe de la tête pour que les deux sœurs regardent vers l’endroit. Son air était questionnant voulant savoir si ça leur disait d’aller chasser avec elle. Disons qu’à trois, l’on avait beaucoup plus de chance de capturer un proie!

Taha se leva et s'avança un peu vers le troupeau. Elle tourna la tête à l'air de dire "Vous venez les filles"!

Taha écoutait attentivement la réplique de la lionne blanche. Décidément, il était vrai que ce n’était pas très facile d’être blanche. Mais c’est la réplique de sa sœur qui vint à être proposé. C’était un magnifique plan, tout en finesse et en goût. Taha regarda Longia puis approuva parfaitement son idée.

La lionne commença alors à avancer dans l’herbe haute. Ses pas étaient lents, se déposant comme des plumes, sans qu’aucun bruit ne se fasse entendre. Taha avait eu l’avantage de développé un sens de l’ouïe particulièrement plus fort que la moyenne des lions. N’écoutant à la fois que les sons de son corps, elle avait prit le temps de bien géré ses mouvements pour ne faire aucun, mais je dis bien aucun bruit. Elle était tellement concentré… Quand elle fut arriver à l’endroit stratégique parfaite, elle rabaissa son corps et plaque son torse contre le sol.

Taha était patiente, elle attendait patiemment que Uruia fasse le premier pas pour que le troupeau fonce directement dans le piège. Son cœur semblait battre la chamade, pour une fois, elle sentait quelle pouvait y arriver avec des lionnes qui croyaient en elle. La lionne commença à apprécier la chose, sourire malicieux et yeux vitreux.

*Encore un peu.. un tout petit peut*

Il faudrait faire les choses correctement. Pour un fois, tous ses problèmes semblaient savoir envoler, c'était presque magique comme effet. Elle étira ses pattes plus planta ses griffes dans le sol, pour partir plus vite dès le départ.