Sans voix n'y loi [Rp libre]

Quelle belle journée en cette après-midi! Le soleil est à son zénith, la chaleur sur la terre des lions semble presque en étouffé ses occupants. Les animaux ne bougent pas, il trouve un coin d’ombre, coin qu’il tiendront sûrement une grande partie de la journée. Sur le bord de l’étang se trouve Taha qui ne s’est même pas déplacé de la matinée. Malheureusement, elle n’est pas à l’ombre mais bien au soleil et le soleil tape très fort sur sa petite tête. Mais dans le fond, elle s’en fou un peu! Une de ses pattes est dans l’eau et balaye le liquide de gauche à droit. Les ondes dans l’eau brouillent son reflet, celui quelle regarde à cet instant précis. Puis la jeune lionne ferme les yeux une minute, son mal de tête commençant à être de plus en plus fort. Elle réouvre les yeux, grimaçant légèrement, montrant presque ses petites canines d’adolescente au premier venu. Mais il n’y à personne aujourd’hui, en faite on se demande qui serait le fou qui oserait se déplacé dans une telle journée?

Taha ferma les yeux un moment jusqu’à entendre les pas d’un animal s’approcher de l’étang. Elle plissa alors les yeux essayant de cerner la silhouette de cette inconnu mais avec toute le soleil qui s’était prit sur la tête, sa vu commençait lentement à souffrir d’hallucination. Elle reconnu un lion, assez grand et costaud, crinière brune et… C’était peut-être son père? La lionne figea aussitôt, ses muscles se crispant sous la pression. C’est un seul petit coup de vent qui la ramena rapidement à la réalité. Son père était mort il n’y avait pas si longtemps, sous les pattes des nouveaux venu. Elle retourna le regard honteuse vers l’eau et regarda son reflet. Plus la petite vieillissait et plus elle ressemblait à sa mère. Elle haïssait ce regarder ainsi et savait quelle le ferait jusqu’à la fin de ses jours. Tandis que le lion commença à happé l’eau de sa langue, Taha profita pour scruté le reflet de l'autre. Elle remarqua alors qu’il s’agissait du roi de la terre de lion. Honte à elle de ne pas s’être levé, de ne pas l’avoir saluer. Du geste rapide et essoufflant, elle leva son corps pour se mettre en position assis. Puis elle ferma les yeux en penchant la tête vers l’avant pour honoré sa présence du nouveau roi. Celui-ci lui adressa mot parlant d’un problème. Toujours tête baissé, elle chercha de ses yeux à fixé quelque chose, pour se concentré et ne pas rougir. Mais elle ne pus trouvé, donc son visage commença à se teindre de rouge gêne. Puis elle fini par faire un non de la tête, toujours en scrutant ce sol qui lui paraissait si intéressant (sarcasme).

Si elle pouvait seulement communiquer un instant avec les gens de sont peuple, nombreuses seraient les paroles qui pourraient apaisé ses tourments. Elle releva les yeux lentement vers le visage du roi puis suivit de sa tête. Puis elle détourna lentement le regard vers la gauche, penchant légèrement sa tête vers lavant. Sa mèche de crinière tomba alors sur son œil gauche, camouflant presque son émotion présente. La jeune lionne ouvrit la gueule pour démontré qu’aucun son ne sortait. Elle crispa le visage et essaya de pousser un cris, mais rien ne semblait faire, le son c’était perdu il y a si longtemps déjà. C’est ce qui lui semblait, mais en faite, depuis cette première bataille qui avait engendré la mort de ses parents.

Elle sortie alors une griffe et gratta maladroitement dans le sable le visage d’une lionne et d’un lion adulte. Puis en dessous, elle dessina l’image d’un lionceau. Elle pointa le lionceau puis elle se pointa. Elle fit des lignes reliant le lionceau au deux autres lions. Puis d’un coup rapide, de ses petites pattes délicate, elle effaça les deux lion adultes. Elle leva lentement son regard vers le roi, pour voir s’il avait compris ce qu’elle tentait de lui expliquer avec si peu de moyen!

Le soleil était haut dans le ciel. Quelques nuages étaient parsemés ici et là. Le martèlement des sabot sur le sol sablonneux de la savane africaine. La lionne était partit chassé au petit matin et pourchassait maintenant une jeune antilope. Elle courrait très vite mais pas assez pour échapper au prédateur qui la poursuivait avec une rapidité sans pareille. A quelques centimètres de l'antilope, la femelle sauvage bondit d'un saut prodigieux et se cramponna au dos de sa proie qui essayait de se débattre. Plantant ses griffes profondément dans la peau de son futur gibier, la belle et douce Siri mordit et serra les crocs sévèrement dans le cou de l'antilope qui ne mit pas beaucoup de temps à s'étaler de tout son long sur le sol. Elle attendit quelques minutes, puis la bête rendit l'âme. La féroce lionne la prit dans sa gueule et l'emporta avec elle au rocher du lion qui la déposa sur le sol afin que chacun puisse prendre sa part. Siri était déshydrater. L'astre solaire tapait assez fort et elle avait encore assez d'énergie pour aller au moins jusqu'à l'étang qui était tout près. Elle courut, le vent dans son pelage, et profita de l'instant pour jouer et prendre l'air comme quand elle était petite. Enfin, elle arriva à la source d'eau et y but quelques gorgés pour se désaltérer. Juste après, elle entendit des bruits. Elle se retourna et aperçut deux lions qui discutaient. Ce n'était autre que la jeune Taha et le roi de la terre des lions, Janja, dont Siri était secrètement folle amoureuse. Elle se découvrit et sous le regard surpris de ses deux amis, elle parla mais assez timidement lorsqu'elle regarda Janja car un rougissement l'atteignit mais elle essaya de se contrôler malgré elle :

- Euh... salut ! Vous allez bien tous les deux ?

Taha commençait à marcher quand le roi lui bloqua la route. Ses muscles se crispa, son souffle se coupa puis elle ouvra la bouche, ne sachant que faire. Le roi lui fit un sourire, mais en guise de réponse, Taha sourit à son tour, mais de manière très maladroite. Ce sourire semblait faut, sans véritable présence de bonheur. Vu qu’il était le roi, la lionne ne répliqua pas et se retourna vers la source d’eau. Elle alla sur le côté et observa son reflet quelque seconde. Puis la jeune lionne pencha sa tête pour laper l’eau avec sa langue. Pendant un instant, elle ferma les yeux jusqu’à sentir le regard d’un autre lionne sur elle. C’était comme instinctif, Taha avait un instinct de survie bien plus grand que tous les lions qui existaient. Puis elle entendit à ses oreilles le doux chant de la voix de Siri. Disons que les lionnes devaient bien se connaître entre eu pour partir à la chasse, et vu que Taha avait commencé cette activité dernièrement, elle avait du croiser Siri quelque fois. La lionne n’osa pas lever la tête, elle avait un peu honte de ce qui se passait autour d’elle par sa faute.

C’est quand elle entendit le roi chuchoté qu’elle tourna son regard questionnant. Taha n’était t’elle pas rendu une grande personne qui pouvait savoir bon nombre de secret sur le vrai grand lion. Puis le roi reprit la parole, mais son ton semblait étrange. Taha regarda enfin Siri, puis impulsivement, elle tourna le regard dès que ses yeux entra en contact avec les siens. C’était insoutenable comme pression. Voilà que Taha n’avait plus de parent et que le roi voulait presque qu’en devenir son confident. Non, c’était assez, celui-ci devrait comprendre…

Taha prit la patte du roi puis la retourna contre son cœur (du roi). Elle lui jeta un regard foudroyant, comme si elle essayait de lui dire quelque chose. Même si Taha allait mal, le roi devrait s’en faire plus pour lui que pour elle, car Taha elle n’avait pas le poids que devait porté Janja. Puis elle tourna la tête vers Siri, voyant que toute cette démarche ne servait à rien, encore une autre fois. Comme un enfant, elle se retourna et se dirigea vers l’étang et mit ses pattes dans l’eau. Elle donna un coup dans le liquide puis soupira.

Taha se calma, mais étrangement, son respire s’accéléra. Elle regardait l’eau trouble, son visage qui était confronté à minuscule onde, déformant son image. Puis elle leva sa patte lentement, pour la replonger dans l’eau. Tout ça était si stupide, tout ça était si difficile. Pourquoi le roi ne voulait pas la laisser partir. Taha essayait de se calmer mais n’y arrivait plus. Elle avait l’impression quelle allait exploser ici et maintenant. Elle devait partir, pour le bien des lions qui se trouvaient en sa présence et pour son bien personnel. Mais successivement, elle frappa son reflet, encore et encore, sans arrêter, comme si la charge quelle avait sur les épaules étaient trop forte. Son cœur semblait donner des coups dans sa poitrine, ses muscles étaient tellement tendus qu’elle avait des douleurs au niveau de la nuque et sa tête ne semblait plus s’entendre… Taha n’arrêta pas, jusqu’à essouffler son corps, pour essayer de passer cette pulsion animale sur un simple reflet, passer sa rage sur elle-même. L’adolescente n’avait même plus conscience de ce qu’allait en penser le roi, ou Siri, une lionne tellement respectable. Mais c’était toujours mieux que vivre cette rage sur quelqu’un d’autre… toujours mieux.

À la connaissance des lions du rocher, personne n’a jamais parler de crise aussi violente chez Taha. On la voit comme douce et tendre, à l’écoute! Disons qu’elle s’organisait pour ne pas être en présence de lion pour avoir ce genre de réaction. C’est à se demander si la jeune ado est mentalement correct pour vivre sa vie, mais à voir ce qui se passe, on peu en douté.

Taha si fit soudainement arrêter. C’était incroyable comment le temps, pendant un simple instant devint plus long. Puis les ondes sur l’eau vint à s’estomper, laissant les deux visages paraître l’un à côté de l’autre. Puis Taha posa les yeux sur le reflet de Siri, qui semblait être accentuer d’une auréole d’or, comme si le ciel, les rois anciens l’éclairaient d’en haut. Elle resta un moment immobile à la vu de ce message, ou de cette hallucination discrète. Puis Siri posa sa griffe sur l’eau, vers le reflet de Taha. C’est une onde bien précise qui changea le reflet de la lionne pour un sourire simple et dure. Siri ne demandait qu’à Taha d’être heureuse, mais disons que la lionne n’avait pas encore prit la mort de ses parents. Le deuil n’était pas complet et Taha le savait très bien quelle devrait un jour passer au-dessus de cette épreuve. Pour faire plaisir à Siri, l’adolescente fit un sourire en coin et regarda son reflet à nouveau. Mais ce sourire ne semblait pas plus réaliste que la lionne ne voulait le faire croire. Elle finit par fermé les yeux un moment, laissant le vide l’envahir, son respire qui redevenait enfin calme. Taha tourna le corps pour sortir de l’étang puis passa son visage honteux sur le roi. Elle fit un signe bien reconnu de tous, le signe de la tête qui préparait son départ. La solitude est mère de toute résolution et de décision, c’était là que Taha voulait en venir. Elle retourna sa tête vers Siri puis lui fit un sourire un peu plus convaincant pour ne pas qu’elle s’inquiète. Taha bientôt ne serait plus un poids pour les siens, mais elle devait prendre le temps de canalisé son énergie pour faire quelque chose de complet. Mais chaque épreuve était le début d’une évolution certaine, ce qui deviendrait sûrement une force prochaine pour l’adolescente. Mais avant de partir, elle retourna son regard vers le roi pour voir si maintenant il accepterait quelle quitte l’étang, peut-être pour la savane ou pour le rocher, mais une chose est sure, le mal était fait, pour le moment, Taha n’avait pas vraiment un esprit malicieux, mais seulement un poids au cœur.

Taha fit un autre signe de la tête au roi, puis retourna sa tête vers Siri. Elle lui donna à son tour un petit coup de museau en dessous de sa mâchoire. La lionne ne regarda même pas le roi partir, trop concentré par son propre départ. Elle commença à marcher, son sourire qui se fana très vite. Trop loin pour qu’on puisse voir, elle se dirigeait vers l’étang, là ou elle pourrait enfin se reposer et réfléchir. Mais ce qui compte, c’est que Taha sache qu’il y avait des lions derrière elle et que la solitude n’existait peut-être pas car entre lion, on se temps la patte… on se tient!

*Merci au cœur de lion*