Est-ce bien toi ?[PV Taha]

Sous le chaud soleil d'Afrique, une lionne marchait toujours furtivement, cherchant une quelconque présence de proie. Elle avait déjà repéré un troupeau d'antilopes et s'approchait déjà de sa cible. Elles étaient plutôt jeunes et en bonne santé. D'habitude, elle n'attrapait que des gnous, et encore. Elle était enfin prête pour la chasse. Les lionnes qui s'occupaient de nourrir les lions s'étaient disperser pour mieux chasser. Soudain, au bruit d'un morceau de bois séché craquant sous la patte de la jeune lionne, les antilopes coururent pendant que Siri essayait de les rattraper. Elle courut aussi vite qu'elle pouvait et sauta sur une des antilopes à la traîne. Elle planta ses crocs ainsi que ses griffes profondément dans la peau de sa proie et celle-ci ralentit de plus en plus puis enfin, tomba inerte sur le sol, morte. Siri avait bien chassé et espérait impressionner Janja, roi de la Terre des Lions et également son ami d'enfance. Lorsqu'elle fut arriver au rocher, elle y déposa sa prise fraîchement capturer te fut complimenter, ce qui l'émue et l'étonna aussi. Elle repartit pour chasser, pensant manger à un autre moment et bondit à travers l'herbe verte de la savane. Elle était en quête d'une proie à débusquer mais tomba finalement sur une odeur familière, masqué par une autre odeur fétide. Elle marcha en direction du bruit mais aussi de l'odeur et se retrouva soudain nez-à-nez sur une autre jeune lionne, plus jeune qu'elle. Elle grogna d'abord car elle sentit l'odeur des Exilés sur la fourrure de l'adolescente mais se calma aussitôt lorsqu'elle reconnut l'odeur de Taha, une lionne qui avait disparut pendant un ou deux jours. Elle tourna autour d'elle et lui demanda :

- Taha ? Taha c'est toi ?

Marcher, encore et encore. Taha ne semblait pas trouvé fin à cette marche longue et fatigante. La petite n’avait plus de force. Ses jambes tremblaient sous chacun de ses pas et sa tête était perdue dans le soleil. Elle aurait aimé être aveugle de ce quelle a pus voir ou même sourde de ce quelle avait entendu. Elle tomba nez à nez alors avec Siri, l’une des lionnes qui semblait respecté Taha. Mais Taha ne voyait pas bien, elle était trop fatiguer pour voir, pour distinguer même dans quelle direction quelle allait. L’adolescente semblait plus perdu dans ses pensés qu’autre chose. Son poils était remplis de cette boue que l’on pouvait retrouvé à la rivière au crocodile. On compris bien vite quelle y était aller. Mais au moins, elle ne s’était pas fait blesser. Seul elle avait encore la sensation du poids du grand lion exilé sur les poignets de ses pattes. Puis elle chuta, sous le regard de la lionne. Son corps tomba sur le sol et son respire semblait être si creux. Le soleil étouffait l’air quelle pouvait essayer de prendre. Il fallait calmé Taha très vite, sinon, elle tomberait sûrement en crise.

La jeune adolescente ne répondit pas. Elle semblait mal en point. Quelques petites taches de boues étaient collées au pelage beige de Taha. Elle semblait fatiguer. Elle trembla, de figea et, sous le regard ébahie de Siri, tomba net au sol. Inquiète, la lionne alla la voir. Elle sentit une odeur étrange sur sa fourrure. Qu'est-ce que c'était ? Elle avait bien sentit cette odeur une autre fois et autre part mais elle ne savait plus, sa mémoire ne voulant pas l'aider et reconnaitre. Puis elle sut : elle avait déjà sentit cette odeur quelque part, lorsqu'elle s'était aventuré sur la terre des Exilés pour la première fois, quand elle était lionceau, juste pour voir. Elle leva la tête et vu que les traces de la jeune lionne aux yeux bleus saphir partait du territoire des Exilés pour s'arrêter jusqu'ici. Elle secoua la tête plusieurs fois puis en vint à une conclusion : Taha avait été dans le camp des Exilés et apparemment, elle n'en avait pas été ressortit en pleine forme. Elle essaya de la relever, ne sachant pourquoi une adolescente irait aussi loin de la Terre des Lions. Siri ne sut que faire et l'aida tout d'abord à la relever. Taha ouvrit les yeux et regarda partout autour d'elle. Siri lui fit un sourire rassurant :

- Taha, tu vas bien ? Que s'est-il passé ?

Taha ouvrit les yeux et fit un sourire en coin à Siri. Cette lionne était si attentionnée quelle aurait pus être sa deuxième mère. Quand la lionne l’aida à se relever, l’adolescente força très fort pour réussir à se mettre sur ses quatre pattes. Elle gémit légèrement de douleur, ce qui pouvait être étonnant. Un gémissement, un son sortant de sa bouche. Taha n’en revenait tout simplement pas, mais essaya de sortir un autre son, mais en vint. Elle avança alors sa tête sur le dos de Siri, pour s’aider à resté debout. L’adolescente était tellement contente de voir quelqu’un que Siri puis sentir quelle voulait voulu se cacher dans son poil, comme un lionceau. Quand l’on vient d’échapper à la mort, c’est la moindre des choses que de vivre l’instant présent. Elle espérait juste que Siri ne lui pose pas trop de question et quelle lui pardonnent de sa faute. Mais les questions allaient arriver et très vite… Étant toujours sur le choque, Taha se mise a pleuré en repensant à ses parents. Elle recula sa tête, puis changea d’air pour mimer un lion massif et effrayant. Puis elle fit, comme à son habitude un dessin sur le sable, avec sa griffe de deux lions qui représentait ses parents. Elle recommença à mimé le gros lion méchant puis rasa, sur le sable de dessin.

Soudain, Taha s'effondra sur le dos de la jeune adulte. Elle était couverte de poussière et de sang. Elle pardonna l'adolescente car, même si elle ne s'avait pas ce qu'elle avait fait, elle savait néanmoins qu'elle ne l'avait pas fait au hasard mais qu'elle n'en était pas ressortit indem. Elle la transporta sur son dos et alla un peu plus loin du territoire des Exilés puis l'installa en douceur près d'un étang. Elle prit ensuite de l'eau et en mit un peu sur le visage de Taha pour mieux qu'elle se réveille et reprenne connaissance. Elle s'assit près d'elle et, lorsqu'elle voulut se relever, l'aida en la soutenant grâce à son épaule. Puis la jeune lionne ouvrit les yeux et essaya de se tenir droit. Elle montra soudain ses dents et fit semblant de grogner tout en sortant ses griffes. Elle ne comprenait pas la réaction de Taha puis Siri comprit peu à peu qu'elle essayait de décrire son adversaire. Elle exprimait dans son mime, la colère et la souffrance. Elle comprit qu'elle connaissait cette personne et qu'elle lui avait fait du mal dans la passé. Mais elle ne savait pas exactement. Puis Taha fit un signe de sa patte sur le sable. Siri dirigea sa tête là où pointait ses griffes et elle pu y voir qu'elle traçait des dessins de lions. Elle commença à dessiner deux lions et commença à pleurer. Puis elle comprit que cela devait être ses parents ou des membres proches de sa famille. Puis elle traça un autre lion avec une expression méchante et cruelle. Enfin, elle effaça les deux lions et se mit à gémir de douleur. Siri savait que même le plus bête des lions aurait pu comprendre que ce que signifiait son dessin. Elle avait voulut dire que ses parents avait été tués par un lion féroce et qu'elle en souffrait énormément. Mais pourquoi était-elle allé sur le territoire des Exilés ? Là était la question puis elle se dit qu'elle avait peut-être voulut se venger. Soudain, un son sortit de sa bouche (celle de Taha). Mais lorsqu'elle essaya d'en refaire un autre, on entendit que le vent qui soufflait sur la lande. Siri savait que Taha était muette et qu'elle essayait désespérément chaque jour de pouvoir enfin prononcer des mots comme les autres.

Siri aurait pus être sa propre mère. Cette lionne était tout simplement attentionnée, pleine de compassion et d’amitié à transmettre. L’eau qui avait précédemment orné sa tête semblait maintenant perler sur le sol. Taha avait arrêté de pleurer tournant la tête légèrement. Elle posa ses yeux sur la boue qui c’était retrouver sur ses pattes comme si elle venait de réaliser ce quelle venait de faire. C’est même à cet instant quelle se rendit compte qu’un son avait sortie précédemment de sa gueule. Elle força alors l’air à sortir et à entré, puis essaya de prononcer un mot. Mais ce qu’elle avait entendu plutôt ne semblait plus faire effet. Elle prit alors un grand respire et tourna les yeux vers Siri, lui lançant un sourire désolé.

Taha allongea sa patte et donnant des coups sur le sol, invitant Siri à s’assoire. L’adolescente ne voulait pas rester seule, pas après ce qui venait de se passer. Quelqu’un voulait sa mort, et tout spécialement un grand lion balaise qui semblait ne pas avoir de compassion dans les yeux. Taha n’était plus capable de penser, donc elle changea littéralement de sujet, pour justement évité les critiques de Siri à propos de son aller-retour sur la terre des exclus. Taha dessina encore un lion sur le sable mais lui rajouta alors un couronne attendant de voir la réaction de son amie.

Taha croyait être capable de changer de sujet, mais encore une fois, tout semblait partir de travers. Elle effaça alors le dessin puis fit un sourire un peu mal à l’aise. Elle s’avait maintenant qui avait tuer ses parents… Mais si elle aurait su le nom du lion exilés, elle aurait pus en parler, ou presque. Vraiment fatiguer, la lionne poussa un grand bâillement digne d’un signe avant le sommeil profond. Elle regarda Siri, les yeux semi-clos, puis elle coucha sa tête sur ses pattes, incapable de combattre le sommeil. Il ne fallu que quelques secondes pour que Taha s’endorme. Mais avec l’air quelle avait prit, depuis le tout début, il était normal que le sommeil vienne assez rapidement.

Soudain, un bruit d’aile qui bat le vent vint se poser sur une branche. C’était un oiseau bleu, avec le ventre rouge. Il regardait Siri puis Taha. Il ouvrit alors le bec et envoya, de sa plus belle voix, une douce mélodie… Puis en suite, il fit une révérence.

-Bonjour

Il n’était pas commun que les oiseaux parlent aux lions, mais disons qu’aujourd’hui, c’était la chance que ça arrive. Taha avait toujours eu une bonne étoile, à savoir si ce n’était pas ses parents qui veillaient sur elle. L’oiseau releva alors la tête et longea ses yeux noirs dans ceux de Siri.

-Je me nomme Nadje et vous devez être Siri, si je ne me trompe pas… et cette petite, c’est Taha…

Taha se réveilla lentement, remuant alors la bouche, pour faire passer sa salive dans sa gorge assécher. Elle voyait encore double, vu quelle venait d’ouvrir ses yeux à un sommeil profond. C’est une voix familière qui vint alors heurter ses oreilles. Un oiseau casse-pied, voilà ce que cet oiseau était. Elle redoutait de le voir ici et maintenant. Quand elle remarqua la couleur bleu et rouge, elle mit sa patte dans sa figure, recouchant alors sa tête pour resté cacher. Elle voulait absolument faire semblant de dormir. L’oiseau approcha un peu de Siri et dit tout bas, pour ne pas déranger Taha.

-Enchanté, moi de même! Je comprenne qu’elle soit de mauvaise humeur!

Taha leva la tête puis se mise à imité une lionne qui grogne. Elle avait très bien tout entendu. Elle leva la patte puis frappa sur le sol, pour essayer de faire peur à l’oiseau. Mais celui-ci ne fit que rejoindre un arbre un peu plus haut.

-Ho, on se calme le chat, je veux pas me faire manger tout cru.

Dit l’oiseau un peu agité. Il passa alors son bec sur ses plumes, pour les arrangés, pour être aussi beau que quand il c’était présenté. Taha regarda Siri, comme si cette oiseau l’agaçait royalement.

-Taha, sans voix, est aller se jeter dans la gueule du lion… n’est-ce pas!

Dit l’oiseau en narguant la lionne. C’est deux là semblait être comme lion et hyène, deux peste qui ne pouvait s’endurer l’un et l’autre.

Taha leva les yeux au ciel, maudissant ce satané oiseau. L’oiseau écouta alors le dialecte de la lionne, sans en comprendre le sens. Il se gratta alors de coco avec ses ailes puis commença à prononcer un poème pour la demoiselle.

-Ho que vos yeux sont si creux qu’il pourrait transpercé à qui mieux mieux,
Vous êtes à poil et moi à plume, mais je peux vous dire que j’hume
Plaisir, amour et présence de ses lionnes délicieuses.
Damoiselle Siri qui nous partage l’envie, si j’ose m’exclamé, votre beauté est à gêné les autres félidé.

L’oiseau fit la révérence, des ses grandes ailes attendant les applaudissements. Taha jeta une grimace à l’oiseau. Elle ne semblait pas bien contente. La lionne commença plutôt à lécher la saleté sur son poil, histoire de se nettoyer. L’oiseau finit par descendre du côté ou Taha n’était pas. Il s’approcha très près de Siri.

-Dame Siri, j’ai une dette envers les parents de Taha… je me dois de la surveiller de temps et autre. Elle revient malheureusement de la terre des exclus et à confronté Hasira, le chef des exclus. J’ai entendu un peu de cette conversation… Et je n’en divulguerai rien, car je trouve affreux ce qui c’est passer. Mais Hasira veut la peau de Taha, car il a eu la peau de ses parents. C’est un but qu’il sait donner, de finir par la petite famille de trois.

L’oiseau fit un signe de la tête et dit timidement.

-Je pourrais vous invitez à passer un coucher de soleil avec moi!

Son air était charmant, mais c’était étrange qu’un oiseau aime tellement les lions.

Taha sentit alors une lèche sur son oreille. Elle leva la tête vers Siri ne comprenant pour pourquoi elle avait fait ça. Puis elle retourna son visage vers sa patte, essayant d’enlever cette boue qui semblait être collé à sa peau. Taha tentait d’ignorer l’oiseau, fermant les yeux en se léchant. L’oiseau lui fit un clin d’œil à la lionne puis s’envola ou l’arbre. De son aile, il pointa Taha.

-Toi, l’emplumé de lionne… Taha, regarde-moi!

L’oiseau se mit alors à rire comme un oiseau, un petit rire saccadé de petit son aigu. Taha leva alors la tête vers l’oiseau. Elle le regardait en soupirant. Ce n’était pas vraiment le temps de la blaguer, vraiment pas le temps. Elle leva alors son corps, le fusillant du regard.

-Taha, je te propose quelque chose…

Il prit alors son envol pour se dirigé sur la tête de Siri.

-Tu vois, cette belle lionne qui est en dessous de moi… Je crois quelle ressemble beaucoup à ta mère… Adopte là comme ta deuxième mère, tu en as besoin et je le sais.

L’oiseau pencha la tête vers Siri, posant son bec contre le museau de la lionne adulte. Il espérait que Siri comprendrait que Taha avait besoin d’être soutenu et de sentir que quelqu’un était là pour elle. L’oiseau ajouté…

-Et Siri, tu pourras partager les plus beau moment de ta vie avec cette ange qu’est Taha! En faite, vous êtes deux amours de lionne…

Puis l’oiseau, faisant une fausse manœuvre tomba sur le sol. Taha semblait un peu mal à l’aise face à la demande de l’oiseau. Elle le prit dans sa gueule, seulement par quelque plume et le remit sur ses deux pieds. Puis après elle leva la tête vers Siri, attendant de voir ce quelle allait pour voir répondre. Il est vrai que Taha n’avait plus de famille et juste de savoir que quelqu’un pouvait s’inquièter pour elle était un grand pas dans sa vie.

Cet oiseau avait le don de semé la zizanie ou il passait. Mais dans le fond, ce n’était pas un très mauvais animal pour autant. Taha était un peu gêné, elle leva lentement les yeux vers Siri. La réplique de cette dernière la fit sourire, éloignant totalement la gêne qui la prenait. Taha se mise à rire, sans que aucun bruit ne sorte de sa bouche. Elle s’approcha de Siri puis l’enlaça dans ses pattes… Siri put sentir Taha légèrement tremblé. Puis Taha recula sa tête et fit un signe de la tête que oui, elle voudrait bien d’une mère adoptive. Mais pourquoi avait-elle rire avant…

*Comment ne pas vouloir d’une mère comme toi Siri?*

Taha fit avait retrouvé le sourire et cette journée resterait sûrement gravé dans sa mémoire. Elle allait repartir sur des bases nouvelles et surtout avec un nouveau guide qu’était la belle Siri.

L’oiseau fit alors un clin d’œil à Taha puis tourna la tête vers Siri, heureux de ce qu’il avait pus faire… Mais il rajouta.

-Maintenant que c’est régler, damoiselle Siri… À quand notre rendez-vous amoureux?

L’oiseau, de ses magnifiques ailes fit une petit pirouette représentant la danse de l’amour. Puis il vola pour se mettre face à face avec le museau de la belle. Il faisait des yeux charmeurs, à envoûté la plupart des oiseaux femelle. Cet oiseau n’allait donc pas lâcher le morceau et essayait encore d’obtenir la patte de sa douce.